Lecture de février: « La danse des damnées »

L’histoire de se livre est basé sur un fait de l’histoire de la ville de Strasbourg durant l’été  1518: une femme ne peut frénétiquement s’arrêter de danser dans les rues, petit à petit d’autres femmes se joignent à elle.

En utilisant comme toile de fond cet évènement de l’histoire, l’autrice évoque le destin de trois femmes à une époque où la société était fondée sur les principes de la religion et  la toute puissance masculine. Comment ces femmes qui ne décident en rien de leur destinée vont être amené découvrir une autre manière de vivre et s’affrnachir au péril de leur propre vie de l’autorité masculine ?

On découvre le destin de trois femmes:

  • Lisbet, femme d’un fermier se débatattant dans la pauvreté et mariè à un homme qui s’éloigne d’elle au fil de ses fausses couches. Elle est désespéré de ne pouvoir enfanter, se pensant maudite. On lui refuse son droit à faire le deuil de ses enfants alors pour soulager son coeur lourd elle a décoré un arbre de la forêt  avec des rubans symbolisant chacun de ses enfants. Son sanctuaire païens.
  • Agnetta: belle – soeur de Lisbet, paria de la société puis qi revient. Lisbet ne sait rien de cette histoire mais se prend rapidement d’affection pour elle.
  •                  : la meilleure amie de Lisbet, mariè à un homme froid et dure au service des autorités locales.

C’est dans ce contexte, a une époque de famine où les superstitions et la religion guide la vie que l’auteur nous conte l’histoire de ces femmes tiraillées entre le respect des attentes sociétales et leur propres aspirations.

Pour évoquer la question de la féminité mais aussi la sexualité féminine, l’auteur utilise le vocabulaire de la littérature de la sorcière: toute transgression aux lois établies se déroulent la nuit, dans l’obscurité ou dans la forêt. La crainte d’être vu est perpétuelle, chacun peut être dénoncée. Les anciens rites païens  se mêlent à la religion catholique dans une sorte de danse pour trouver un équilibre entre la tradition et le sens de la vie.

J’ai eu du mal à être dans cette lecture, il y a eu des moments où j’ai trouvé que cela trainait trop en longueur, j’ai eu du mal à comprendre où cette histoire menait.

C’est finalement quand je l’ai eu terminé et que j’ai commencé à poser des notes pour réaliser cet article que la construction de ce récit m’est apparu.

La condition de la femme et la question de leur propre capacité à prendre leur destin en main est au coeur de cette histoire. Comment leur condition de femme les amène dans des paradoxes qui parfois les amène à s’oublier pour pouvoir survivre. Comment dépasser le deuil mais et renoncer à sa capacité d’être mère quand la seule valeur de la femme est celle d’enfanter ? Comment la sexualité féminine est niée et condamnée voir uniquement dirigée par la seule volonté masculine ?

Vous trouverez sur internet des résumés et d’autres avis peut-être plus développés, mais j’avais envie de vous partager les thèmes abordés et surtout le fait qu’il faut parfois laisser un peu de temps pour s’imprégner d’une histoire et qu’elle trouve ainsi tout son sens.

J’aime les romans historiques qui traitent du monde des sorcières avec en toile de fond la condition de la femme. Ce livre aurait pu être étiqueté dans la bibliothèque des romans de sorcière tant la construction mais aussi  la période abordée correspondent au temps de la chasse aux sorcières.

J’espère vous avoir invité à le lire ou en tout cas aiguiser votre curiosité !

 

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Les célébrations qui jalonnent notre année sont toujours un bon moment pour laisser parler notre créativité !

A l’occasion de Ostara (ou de Pâques, si vous préférez), j’ai en envie d’agrémenter mon petit univers miniature en créant des petits chocolats en forme de lapin et d’oeufs. J’aime que mes créations puissent être réalisées facilement et même par des petites mains. Ce bricolage est donc tout aussi bien accessibles aux enfants qu’aux adultes ayant garder une âme d’enfant !

A vos pinceaux !

Matériel nécessaire:

  • des sujets en bois sur le thème de Pâques. J’ai trouvé les miens en petit lot à Action
  • de la peinture acrylique marron. La mienne vient de Cultura, référence: Monah, n°504 « terre d’ombre brûlée ». Pour réaliser le lapin, vous aurez également besoin de peinture blanche et rose pâle (trouvé chez Action)
  • deux piques en bois et support pour les poser
  • des pinceaux !
  • du papier transparent. Pensez à récupérer des pochettes ou du papier entourant les bouquet de fleurs
  • Du bolduc, rubans … des petites déco de pâques type dies cut pour décorer les emballages.

Explications:

  • A l’aide d’une pince retirer les éventuelles attaches placés au dessus .
  • Insérer dans le trou laissé vide un pique en bois, il vous servira à tenir votre figurine pour la peindre
  • Il est l’heure de peindre. Soyez créatif, inspirez-vous de photos de sujets en chocolat pour plus de détails.
  • Laissez sécher en plantant les piques dans un support
  • Une fois sec, emballez vos sujets dans un film transparent

Il n’y a plus qu’à les installez dans votre petit décor ou les offrir au moment de la célébration.

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Ostara

Fêtée lors de l’équinoxe de printemps, Ostara marque l’éveil de la nature. Nous célèbrerons Ostara le 20 mars cette année. Le jour et la nuit ont la même durée, les animaux se reproduisent et il est temps de semer les graines en vue des futures récoltes.

Peu à peu la végétation reprend ses droits jusqu’à Beltane qui marquera l’apogée du printemps, le 1er mai.

La température s’adoucit quelque peu et la lumière est de plus en plus présente, vous avez vu à quel point les journées rallongent, il fait jour plus longtemps le soir.  L’hiver touche à sa fin !

Les origines de Ostara

 

Il est difficile de parler de la célébration d’Ostara, sans parler de la fête de Pâques. Ces deux festivités sont bien différentes mais abordent toutes les deux le thème de la renaissance.

Pâques serait une adaptation des célébrations d’Ostara. Ce sabbat est principalement issu des croyances païennes et donc des sociétés fondées sur le travail de la terre.  On retrouve les origines de cette fête en Angleterre à travers la célébration d’Eoste mais aussi dans la culture Celte qui fêtait les équinoxes.

 

Si Pâques représente la résurrection de Jésus pour les chrétiens, Ostara célèbre la renaissance et le réveil de la nature.

Tout comme la nature c’est le moment de sortir de notre hibernation, et donc de notre période d’introspection (entamé depuis Mabon).

L’arrivée du printemps, l’équilibre entre la lumière et l’obscurité. La Déesse Mère réchauffée par les rayons du dieu Soleil est à nouveau fertile. Les animaux s’accouplent, les bourgeons apparaissent doucement, les fleurs éclosent.. On plante des graines dans les champs et dans les jardins.

Mais c’est aussi le moment idéal pour semer au sens propre comme au sens figuré.  La période étant propice au renouveau on peut nous aussi planifier un nouveau départ.  Le grand nettoyage de printemps est tout autant matériel que spirituel !

Pratique magique

Même si nous célébrons l’équinoxe de printemps tout comme les peuples anciens, les choses ont évolué et je crois profondément que notre manière de célébrer aujourd’hui est intuitive et personnelle.

En faisant lien entre les traditions anciennes et la magie moderne, je me rapproche davantage de mon essence et je m’inscris dans cet univers: la nature et ses cycles.

La période d’introspection de l’automne et de l’hiver nous amené à prendre du recul sur nos désirs profonds pour cette année, ce cycle qui démarre. Après le temps du calme, de la gratitude,  et le bilan de nos actions passées, le printemps nous apporte un nouvel élan dans notre vie.

Ostara célèbre la déesse du printemps et de la fertilité, connue pour les anglo-saxons sous le nom d’Eostre, qui rappelle Easter, la fête de Pâques en anglais. Chez les druides, cette divinité se nomme Alban Eilir, signifiant « La lumière de la Terre ». A cette époque de l’année, les Romains rendent hommage à Aurora, équivalente d’Eos, soeur du Soleil, chez les grecs.

Avec l’éveil de la nature, nos envies s’éveillent avec de nouvelles idées. Mais que veut-on vraiment pour cette année? Bien sûr, on peut s’interroger n’importe quand dans l’année mais les énergies d’Ostara sont propices à ce renouveau.

Alors laissez-vous guider par votre intuition. Je vous invite à aller vers ce qui vous parle, ce qui vous attire, faites-vous confiance !

Activités à Ostara

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Mars

Le mois de mars est arrivé en Bourgogne, avec une alternance de douceur et de quelques journées bien pluvieuses. La nature change quotidiennement ces jours-ci. Le printemps pointe le bout de son nez comme en atteste l’éclosion des nouvelles fleurs et la floraison des arbres. La nature est un guide formidable pour trouver un esprit calme et équilibré.

Le printemps est signe de renouveau, la nature renaît nous invitant petit à petit à retrouver la vie à l’extérieur.  Dans nos vies modernes, il est parfois bien difficile de garder une plénitude intérieur. Observer la nature et vivre en harmonie avec elle est un bon moyen pour prendre soin de soi et de ralentir. Cela implique de passer du temps à l’extérieur, en pleine nature; nous invitant à ralentir pour favoriser la diminution du stress et de l’anxiété !

 

 

Quel plaisir de retrouver la lumière solaire après ces longues journées de pluie et de grisaille, de froid et d’obscurité.

Je ne sais pas vous mais moi, l’extérieur commence à m’appeler tant au jardin que pour le plaisir de reprendre les randos et la course à pieds.

Nettoyer, organiser et sélectionner le futur jardin de cette année. Jardiner est une connexion à la Terre Mère. Elle nous rappelle qu’il faut faire preuve de patience, et attendre le bon mauvais sans jamais rien forcer. Chaque étape est nécessaire pour mener au développement et à la croissance.

 

J’aime aussi inviter le printemps, la lumière à l’intérieur en attendant que la lumière solaire soit à son zénith.

Je profite de ces temps encore à l’intérieur pour peaufiner mon cocon et notamment mon atelier ! J’aime le style shabby chic et l’idée de recycler, de redonner vie à de vieux meubles chargés d’histoire. Ils sont prêts pour de nouvelles aventures avec un peu d’amour et d’huile de coude ! Ne pas courir après les tendances mais nous créer un espace qui nous ressource, nous apaise est une autre manière de prendre soin de nous !

Je profite encore du doux confort de l’intérieur, c’est une période propice au travail de la laine. J’ai adoré cette référence de Phildar ref Venus. Tout douce et bien chaude en ce mois encore bien frais mais aussi, parsemée de sequins dorés promesses de l’arrivée du soleil. Ma petite poupée est ravie de cet ensemble pour finir l’hiver !

Créer pour mon monde miniature est une vraie bulle bien-être pour moi. 

Patron du béret et de l’écharpe:  grimoire & cottage.                                                                                                                       Echarpe en jersey endroit et bord à cotes 1/1.

Ostara: la célébration du renouveau

Ostara tombe le 20 mars cette année. Cette célébration marque l’équinoxe de printemps, c’est un symbole de renaissance.
Difficile de ne pas mentionner pâques quand on parle des origines de Ostara, Pâques serait une adaptation de cette fête païenne.

Comme toutes les fêtes païennes, elle cèlébre un cycle de la nature et était fondée sur la société agraire de l’époque.

Je reviendrai plus longuement sur cette célébration dans un prochain article.

Mon mois de mars

A cette période de l’année, la nature est encore calme et sereine. Pou prendre soin de moi ce mois-ci, j’ai posé quelques intentions:

  1. Célébrer Ostara le 20 mars 2024
  2. Ménage de printemps: c’est le moment de retirer les derniers signes de l’hiver. Il est l’heure de trier, ranger et désencombrer. Je « lâche » les choses dont je n’ai plus besoin et je pense à donner/ vendre. Je leur offre une deuxième vie. Mon but est de rendre mon espace le plus accueillant
  3. Retour au jardin: il va falloir penser à nettoyer et à planter de nouvelles fleurs ou herbes associées au printemps et au renouveau. Ce temps dans le jardin est un moment pour penser à mes propres intentions et à mes souhaits pour les mois à venir.
  4. Décorer la maison: ajouter des couleurs pastels et des fleurs fraîches pour faire enter la nature à l’intérieur. Il est temps de sortir les décorations de Ostara: oeufs, lapins, couronnes de fleurs…symboles de renouveau et de renaissance qui insuffleront le vent de la nouvelle vie après l’hiver.
  5. Magie créative: je continue d’étoffer l’univers de ma poupée, quelques miniatures mais j’espère aussi trouver le temps de lui confectionner une jolie robe de célébration des sabbats !
  6. nouveau mois nouveau livre !

J’espère que cela vous donnera quelques idées pour votre propre mois de mars, n’hésitez pas à venir me retrouver sur Instagram pour partager davantage.

Continuer la lectureMars

Le deuxième mois de l’année s’annonce. Cette année, je trouve que ce moment de transition est particulièrement significatif dans la nature. Les emaines oscillent entre le froid, les températures négatives, le givre t le retour à la douceur et au doux rayons du soleil.

Les journées rallongent et j’ai le plaisir de voir surgir les douces couleurs du soleil le matin en partant tandis que le soir la nuit noire se fait paresseuse.

L’énergie revient peu à peu en nous tout comme le soleil et la lumière se réinstallent de nos jours en jours.

Février est le mois de l’année où l’énergie du renouveau se manifeste: il est l’heure de penser à de nouveaux projets et surtout de préparer le terrain pour les futures graines.

Je suis sûre que les termes detox et ménage de printemps vous parlent davantage que mon histoire de graines !

Février, c’est aussi le mois de la célébration du premier sabbat de notre année moderne. Je vous rappelle que pour les Celtes, peuples anciens,  le temps était circulaire et il reposait sur une roue de l’année. Nous célébrons donc le 3ème sabbat de l’année.

Imbolc

Cette fête, très ancienne qui trouve ses racines dans la culture celte, est une fête qui est traditionnellement célébrée en fonction de la lune.

Aujourd’hui, cette tradition païenne a été superposée à la célébration chrétienne de la Chandeleur, le jour des crêpes !

Imbolc est à mi chemin entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps. C’est un sabbat qui est pour moi difficile à célébrer car il arrive après deux gros sabbats qui me sont très chers, Samhaïn et Yule.

Pour les Celtes, le 1er février représente la fin de l’hiver et donc l’arrivée du printemps. La terre commence à dégeler, certaines fleurs émergent et le chant des oiseaux se fait entendre.

Fête de la lumière et du feu

La déesse se remet de la naissance du dieu (Soleil), et celui-ci dégage une chaleur qui va commencer à fertiliser la terre. Imbolc symbolise donc le changement et la croissance, le printemps.

D’ailleurs, la confection de crêpes à la chandeleur pourrait sans doute symboliser le disque solaire.

Pour les Celtes, Imbolc était le temps où l’on terminait les travaux d’hiver et où on préparait les outils et la terre pour les prochaines semailles. C’est sans doute pour cela, que dans nos sociétés modernes, on parle du « grand nettoyage de printemps », aussi bien pour notre corps que pour nos maisons !

On prépare le terrain pour la plantation de nos graines afin de favoriser leur croissance.

Cett tradition ancienne, tout comme pour les autres sabbats, doit prendre sens dans notre société moderne. Il s’agit, au travers des mêmes symboles, de mettre en place des activités qui s’inscrivent dans la tradition tout en répondant à nos besoins actuels.

Nul besoin pour nous d’aiguiser nos outils !

Je vis ma spiritualité comme une manière de me replacer au centre de ma vie, de prendre soin de moi tout en me réinscrivant comme étant un élément de cette univers qui m’entoure.

Si janvier m’a permis d’envisager des changements, de réfléchir à ce que je souhaitais vraiment cette année et, à planifier des étapes qui vont me permettre d’arriver au mieux à destination. Février est pour moi le moment de préparer le terrain avant de planter mes graines.

Je vais démarrer une détox, attention pas un régime, mais une manière de nettoyer l’organisme et de redynamiser mon énergie après ses mois d’hibernation.

J’ai choisi de faire une cure de jus de bouleau pendant 3 semaines.

Le jus de bouleau contient de nombreux minéraux qui redynamisent l’organisme sans le fatiguer. Cette cure réalisée au printemps permet de libérer les toxines accumuler durant l’hiver.

J’ai une préférence pour celui de chez Weleda mais cette année, je tente celui de chez Santarome.

Je ne coupe à la tradition des crêpes, pour faire plaisir aux enfants et pour partager un joli moment tous ensemble ! Une jolie parenthèse dans la semaine pour partager une célébration et transmettre mes valeurs de sorcière.

Il l’heure aussi de redynamiser la maison avec un grand rangement, un peu de tri (se débarrasser de ce qui n’est plus utile), on ouvre les fenêtres pour faire entrer un bon coup de frais.

C’est le début de la décoration de printemps, les couleurs se font plus douces et la nature s’invite davantage. Du vert sauge, du rose et du blanc pour mon intérieur.

Je vous partagerai ça sur Instagram !

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Création magique, ma poupée

Une des choses qui me permet de vraiment ralentir et de prendre du temps pour moi est la créativité. J’ai longtemps réfléchi à lier à la fois ma pratique de sorcière avec mon côté créatif et l’univers des poupées.

Je vous l’avez expliqué dans un autre article mais les poupées et la magie cohabitent depuis plusieurs siècles. Cette pratique ne résonne pas beaucoup pour moi.

J’avais surtout envie que mes poupées portent en elle le pouvoir de la transmission. Comment à travers cet objet aussi populaire, transmettre des valeurs autour de la nature, de la sorcellerie et  de la sollicitude.

 

 

J’ai toujours plein d’idées malheureusement, j’ai du accepter que je manquais de temps et, c’était devenu une réel source de frustration pour moi !

Cette année, j’ai donc décidé de structurer un peu plus plus ma gie créative en créant une seule poupée. Elle va me servir de base pour ma magie mais aussi pour faire évoluer mon univers créatif.

Ce que j’aime dans les poupée c’est tout d’abord voir ce personnage imaginé prendre vie sous mes doigts. Mais, c’est surtout un univers qui permet de toucher et découvrir plein de techniques: couture, tricot, crochet, diy, papier, bois…. Et j’aime varier mes supports !

J’ai crée mes propres patrons de poupées Waldorf que vous pouvez découvrir sur mon compte Instagram. Cette année, je me suis lancé le défi de créer une poupée au crochet, discipline redevenu tendance et qui prend sens dans ma pratique magique.

Janvier a été la première étape: je travaille sur le corps de ma poupée !

Mon projet: une poupée de matières nobles, une taille adaptée pour l’emmener partout, un corps articulé et une chevelure qui se coiffe. Je peux vous dire qu’avec toutes ses exigences j’ai quand même dû revoir quelques critères.

Ma poupée de 2024

Il m’a fallu tout d’abord sélectionner mes martières premières. Je me suis basée sur mon expérience avec les poupées Waldorf : matières et techniques !

J’ai sélectionnée le coton de chez Ricorumi, le plus accessible pour moi. J’ai besoin de voir le produit en main tant pour la texture que pour la couleur. Trouver la bonne couleur de peau a été très compliqué pour moi, entre trop rose, trop saumon ou trop beige ! J’ai ;longtemps commandé des pelotes qui me semblait adaptée et au final la couleur ne me convenait pas. J’ai donc décidé d’utiliser le fil Ricorumi n°022.

J’ai également réfléchi au squelette interne qui doit permettre à la poupée de prendre diverses positions. Toujours dans la volonté d’avoir des matériaux de qualité (et parce que nous sommes toujours en travaux à la maison), je suis partie sur un fil de cuivre. Il est à la fois solide et malléable.

J’ai choisi de rembourrer ma poupée avec de la laine cardée naturelle, j’aime autant son odeur, sa douceur que son rendu.

J’ai longtemps hésité pour les cheveux. J’avais l’habitude d’utiliser de la laine Ombelle de Fonty mais, sur le long terme il n’est pas possible de modifier la coiffure. Ma popupée étant faite popur évoluer au fil des mois je souhaitais pouvoir la coiffer ! J’ai donc choisi d’utiliser une bande de poil de chèvre à coudre sur la tête de la poupée. C’est lo,ng, car il faut réaliser avant tout un bonnet qui formera le crane de la même couleur que les cheveux, sur lequel on coud la bande en spirale autour de la tête. J’ai adoré la douceur et le rendu, je ne suis pas déçue. Je ne vous cache pas que cela un coût !

Pour les yeux, par manque de temps et de patience je suis partie sur des yeux en plastique Ricorumi, à coudre. Je pense que cela va évoluer dans l’année. Je souhaite éviter cette matière et je pense que je prendrai le temps de les broder avec des fils DMC.

Et voilà !

 

 

 

Voilà ma petite création, je suis assez contente de ce premier essai. Je réfléchis vraiment pour les yeux et je reverrai aussi pour l’implantation des cheveux, j’ai besoin d’améliorer cette technique !

J’ai aussi profiter de la pleine lune de janvier pour consacrer ma poupée et lui permettre de se charger de belles énergies pour porter davantage mes intentions.

Janvier est le mois des intentions , le temps de réfléchir à ce que l’on veut pour cette année. J’ai 12 mois devant moi pour me permettre d’arriver là où j’ai envie. C’était donc le bon moment pour créer cette poupée.

Pour février, je vais essayer de lui trouver une jolie tenue de saison ou qui célébrera le sabbat d’Imbolc,

A suivre…..

Continuer la lectureCréation magique, ma poupée

Janvier

L’écho des fêtes et de la fin de l’année a peu à peu lasser place à janvier et son effervescence du renouveau.

La nature s’est refroidie et la neige a fait son apparition.

Comme chaque année, on nous martèle que c’est le moment de prendre de bonnes résolutions. Qui dit nouvelle année, dit nouveau départ !

La rentrée a rimée avec l’arrivée des premières neiges sur ma chère Bourgogne, comme si la nature nous invitait à la suivre. Car janvier dans son cycle est encore le temps du repos, un moment où la nature se met en pause pour se ressourcer.

Et si nous aussi, on s’éloignait de cette frénésie de début d’année. Les résolutions sont souvent des objectifs que l’on se fixe pour arriver à la meilleure version de nous-même mais, qui engendrent aussi du stress et de la déception voir une baisse de notre estime de nous-même.

 

L’hiver est  une période qui devrait être consacrée aux soins personnels et d’une certaine manière à nous nourrir intérieurement: on fait l’inventaire et on sélectionne les rêves et les projets que l’on a envie de planter au printemps prochain.

Même si petit à petit, de manière encore imperceptible nus entrons dans la période claire, les journées sont courtes et les nuits encore longues. Mais elles nous invitent à un rythme encore suffisamment lent afin de rassembler toute l’énergie dont nous avons besoin pour l’arrivée du printemps.

S’éloigner de l’ébullition de la rentrée, c’est aussi s’autoriser au repos, au ralentissement tel un temps de « réparation ».

Le vent s’est fait frais ces derniers jours et il me donne ;l’impression d’insuffler le changement, le vent du renouveau faisant place nette pour le début d’un  nouveau cycle.

J’ai besoin pour commencer cette année 2024, la fin d’année 2023 a été rude, de trouver un sentiment de paix et d’harmonie. Il est devenu nécessaire de trouver une cohérence entre mes attentes et la réalité: vivre pleinement chaque jour, progresser régulièrement en acceptant de reculer parfois et de partager cette magie créative qui m’habite.

Mais, cela ne veut pas dire être trop intense, en dépassant mes propres limites. Il me faut aussi trouver un équilibre entre les efforts et le repos.

« L’avenir est une porte,  le passé en est la clé »

Victor Hugo

Cela résume assez bien la manière d’aborder ce premier mois de l’année. Je prends le temps de regarer l’année écoulée, non pas pour regretter ou pour me juger mais, pour comprendre et apprécier le chemin parcouru jusque -là.

Cette introspection est une manièrede tirer un enseignement des expériences vécues, qui va nous amener à développer un apprentissage utile à notre présent.

Alors en janvier, au lieu de nous précipiter dans des changements abruptes et de risquer un épuisement rapide, je me concentre sur les graines que je souhaite planter et pour lesquelles je vais favoriser une croissance équilibrée en planifiant soigneusement les étapes que je souhaite suivre au cours de 12 prochains mois.

La vie n’est pas une simple ligne droite, c’est un cycle en spirale qui nous invite à tenir compte de nos expériences passées pour nous adapter et évoluer, telle la nature qui ne cesse de s’adapter aux changements environnants. Cela prend parfois du temps, nécessité des essais mais aussi des erreurs.Il est important de trouver un équilibre entre les périodes d’activités intenses et les périodes de repos.

 

Inspirons-nous de la nature: s’octroyer des temps de repos pour avancer !

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